Couverture de La Terre brûlée, tome 2 de la trilogie L'Epreuve de James DashnerEvaluation 6/10 pour Le Bouquin de Firmin
Après l’Epreuve (éprouvante) du Labyrinthe, on retrouve Thomas et quelques autres dans un nouveau livre de James Dashner : La Terre brûlée. Un départ sur les chapeaux de roue pour le début de ce second tome ! La chancelière Paige l’avait annoncé à la fin du tome 1, les garçons ont beau être sortis du Labyrinthe, ils n’en ont pas fini avec les Épreuves ! James Dashner excelle à nouveau avec ses chapitres courts et incisifs ponctués systématiquement de faits étonnants. La manipulation est complète, le WICKED, l’organisme derrière tout ça, tire les ficelles et fait ce qu’il veut de ses cobayes, à un point où l’on se demande bien où peut se trouver la réalité.

Le monde a été ravagé par des éruptions solaires importantes et un virus contamine l’humanité : la Braise. Le groupe d’adolescent devra traverser la Terre brûlée et y fera quelques rencontres plus ou moins mortelles. Si le Labyrinthe n’est plus du tout d’actualité, le mécanisme d’intrigue plutôt violent est toujours à l’ordre du jour, et ça fonctionne pas mal.

Il y a néanmoins un moment où la série « saute le requin », et ça tient à peu de choses : Thomas découvre en pleine Terre brûlée une vieille plaque métallique au message assez niais mais qui a surtout la particularité de ne pas être unique. Placardée dans toute la ville, cette plaque est l’indice que le WICKED n’est pas aussi omniscient qu’il n’y paraît. Une balle perdue plus tard, le Méchant montre des faiblesses dans son processus de manipulation.

La fin du livre est d’ailleurs beaucoup moins palpitante que son début : les actions imposées aux garçons sont de plus en plus ridicules (ballade en sac, trahison mal abordée, chambres à gaz inutiles, monstres superflus). Le vrai problème de cette « plaque métallique », c’est qu’elle amène du flou dans la destinée des personnages. Si Untel affronte 10 monstres bioniques en en réchappant de justesse sans grande égratignure, on pouvait jusqu’à présent le mettre sur le compte du WICKED, un organisme particulièrement doué qui a une maîtrise très fine de tous les événements. Maintenant, on peut juste se dire que les adolescents lambdas du premier tome ont muté en super-héros : dommage pour l’identification.

Retrouvez la critique du tome 3 Le Remède mortel en cliquant ICI.

Retrouvez la critique du tome 1 Le Labyrinthe en cliquant ICI.